10 Mai 2013
Les députés béninois membres du Réseau des Parlementaires pour la Microfinance (RéPaMIF), ont convié le Fonds National de la Microfinance (FNM) à leur expliquer les fondements et la pertinence de son intervention dans le secteur coton. C'est à travers un atelier dont les travaux se sont déroulés à l'Infosec de Cotonou le mercredi 08 Mai 2013. Etaient présents à ces assises, le ministre en charge de la microfinance Sofiath Onifadé BABA-MOUSSA, le DG Fonds National de la Microfinance Komi KOUTCHE, les cadres du FNM, Justin YOTTO SAGUI, Vice-président de l'Assemblée nationale ; Gilbert BANGANA, Coordonnateur RéPaMIF et les membres dudit réseau.
Par Marc HOUESSE
Mieux comprendre la pertinence des interventions du Fonds National de la Microfinance (FNM) dans le financement des cotonculteurs. Tel est le but visé par les députés membres du RéPaMIF. Ces représentants du peuple sont allés à la rencontre du Directeur Général de la dite institution afin d'être éclairés. Répondant à leur appel, Komi KOUTCHE en charge de la Direction du FNM confirmant sa disponibilité, a présenté pour la circonstance, une communication qui s'articule autour de plusieurs axes. Dans un premier temps, il a fait un rappel de la présentation du Fonds National de la Microfinance (FNM), en second lieu, il a présenté le fondement, les objectifs et le mécanisme opérationnel du Crédit Spécial d'Appui aux cotonculteurs pour la Gestion de la Soudure (CSAC/GS), le troisième axe est consacré aux résultats obtenus au cours de la première expérience puis le quatrième a porté sur le partage avec les parlementaires membres du RéPaMIF, des grandes perspectives relatives à ce nouveau produit du FNM.
Le DG/FNM répond à l'appel des parlementaires
A travers une communication qu'il a présentée, le DG FNM a confirmé son leadership et a donné la preuve de sa notoriété et de son attachement au respect des principes modernes de gestion. Conçu en vue de " faciliter aux producteurs de coton, l'accès à des crédits spécifiques leur permettant de faire face aux besoins pertinent de la période de soudure « le crédit spécial d’Appui aux cotonculteurs pour la gestion de la soudure (CSAC/GS) s’est présenté comme une nécessité inévitable, pour la relance du secteur coton» a notifié le communicateur. Ce produit innovant du FNM a, au titre de la campagne 2012-2013 permis d'impacter sur un total de deux milliards quatre cent millions (2.400.000.000) de FCFA mis à la disposition des Institutions de Microfinance pour la mise en place des crédits, un total de deux milliards cent soixante quatre millions cinquante deux mille six cent quarante neuf (2.164.052.649 de Francs CFA a été effectivement mis en place, a-t-il renchéri. Il a également fait savoir qu'il en résulte une différence de deux cent trente cinq millions neuf cent quarante sept mille trois cent cinquante (235 947 350). En termes de résultats, il importe de noter que 24.786 producteurs ont accédé à ce crédit dont 97%d'hommes et 3% de femmes. Cette tendance est l'inverse du Programme de Micro Crédit au Plus Pauvres (MCPP). Ces performances qui sont particulièrement excellentes et encourageantes pour une activité de financement agricole, traduisent la pertinence de l'initiative et la solidité du dispositif mis en place pour sa gestion. Sur la base de ces données, et du niveau de satisfaction exprimés par les producteurs, il est nécessaire que soit renforcé ce partenariat entre le FNM et les bénéficiaires.
Komi KOUTCHE emballe toute l'assistance
A la suite de l'exposé du DG FNM, plusieurs députés ont relayé des points d'ombres. A travers des exemples clairs et précis, le communicateur a illuminé son assistance. Emballé par le speech du jeune et dynamique Directeur Général du FNM, le Vice président de l'Assemblée qui a lancé et clôturé les travaux dudit atelier, a proposé à Komi KOUTCHE de transmettre un projet de loi au parlement afin que ce programme qu'il conduit de mains de maître soit pérennisé. Son avis est partagé par plusieurs autres députés présents aux assises et qui, quant à eux se disent déjà disponibles pour accompagner le DG à réussir la mission à lui confiée par le Chef de l'Etat pour la réduction de la pauvreté.